La thérapie brève

Contrairement aux idées reçues, une thérapie n’a pas besoin d’être longue pour être efficace. Les connaissances en matière de psychologie et du fonctionnement de l’être humain ont énormément évolué depuis les débuts de la psychanalyse.

D’autre part, ce n’est pas parce qu’une thérapie est brève qu’elle ne traite pas les problèmes en profondeur. Ce qui permet d’y arriver : d’abord les compétences du thérapeute. Ensuite : l’engagement du patient.

Dès la fin du premier entretien, pendant lequel le/la consultant(e) va exposer sa problématique, le thérapeute va proposer des « exercices » au consultant, à faire entre les séances, elles-mêmes en général espacées de deux semaines, en fonction de la problématique individuelle et du contexte.

Le but de ces exercices, aussi appelés « tâches », est de mieux cerner le problème, puis de le résoudre. Le consultant est autonomisé dès le départ, et, étant partie prenante du processus, l’intégration en est grandement renforcée et les résultats s’ancrent de façon pérenne dans le temps.

Ainsi, en une dizaine de séances par problème, souvent beaucoup moins, la problématique est résolue, ou en tout cas nettement améliorée et en voie de résolution durable. Le patient peut se prendre en main de façon autonome sans avoir besoin d’une tierce personne.

En effet, une des grandes forces de l’approche systémique et de la thérapie brève est de redonner son pouvoir à la personne consultante, en lui apprenant à trouver en elle les ressources pour se sortir de ses embuches sans aide d’autrui, à repérer et à comprendre comment ses problèmes se construisent, et à comment ne plus les recréer s’ils ressurgissaient, sous une forme ou sous une autre.

L’autonomie et savoir comment se relever même après une mauvaise chute sont des clefs de la confiance en soi, qui est elle-même une autre clef pour vivre une vie riche et pleine, relevant défis et dépassant les difficultés et embuches inhérentes à la vie.

La thérapie brève s’adresse donc aux personnes réellement motivées par le changement, désirant retrouver/acquérir autonomie affective et bien-être relationnel, et savoir gérer au mieux toute situation difficile que la vie apporte.

• Haute potentialité, surdouance, surefficience, multipotentialité, « zèbritude »
• Stress post-traumatique
• Dépression, burn-out, souffrance au travail
• Harcèlement psychologique et physique, maltraitance et manipulation
• Troubles anxieux : peurs, phobies, attaques de panique, dysmorphophobie, crises d’angoisse, hypocondrie, agoraphobie, énurésie etc
• Troubles obsessionnels compulsifs (TOCs)
• Troubles du sommeil
• Troubles alimentaires : boulimie, anorexie, vomissements
• Thérapie conjugale
• Thérapie familiale
• Problèmes sexuels
• Relations parents-enfants-adolescents
• Difficultés scolaires, troubles de l’apprentissage et autres problématiques reliées à l’apprentissage
• Procrastination
• Confiance en soi
• Gestion des émotions
• Jalousie pathologique

→ Références et liens

→ Découvrez-en plus avec l’article sur l’approche systémique